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Depuis le 7 février dernier, le dispositif de Protection Sociale Complémentaire (PSC) santé et prévoyance de la Métallurgie est sous les feux des projecteurs. Il est Intégré à une refonte historique de la convention collective de la branche et il s’appliquera dès 2023. Les entreprises de la Métallurgie sont invitées à repenser la qualité de vie au travail en offrant des avantages sociaux et de nouveaux concepts de préventions santé pour se démarquer et attirer de nouveaux collaborateurs.
Salaire, épargne salariale et retraite, formation, temps de travail, complémentaire santé et prévoyance, prévention santé et qualité de vie au travail (QVT) composent la politique sociale d’une entreprise.
Cette politique favorise l’attractivité de l’entreprise auprès de ses collaborateurs, des candidats lors des recrutements, et peut jouer un rôle positif sur l’image de l’entreprise auprès des clients.
Elle peut être la clé pour sortir son épingle du jeu lors des recrutements et aussi pour fidéliser les collaborateurs.
Quand la Protection Sociale Complémentaire devient un élément différenciant pour recruter de nouveaux talents.
Pour faire face à un marché de talents très volatile, les entreprises ont appris à composer des packages de rémunérations attractifs. Ainsi une palette d’avantages sociaux s’ajoute au salaire et à la rémunération variable. Parmi eux, la protection sociale complémentaire trouve une place de choix aux côtés de la prévention santé et de la QVT, au sein de la politique globale de rémunération des entreprises.
Le contexte actuel de reprise et les bouleversements sur le marché de l’emploi accélèrent ce phénomène et obligent les entreprises qui recrutent, à se différencier pour conserver leurs acquis et attirer de nouveaux talents. Les avantages sociaux, dont la protection sociale, proposés dans les packages de rémunération globale, deviennent des critères de choix pour des candidats qui se font parfois rares. Une vision nouvelle de l’entreprise qui bouleverse les vieux équilibres basés sur les seuls contenus du poste et de la rémunération directe.
La santé, un nouvel atout RSE pour les entreprises de la métallurgie ?
Investie depuis une dizaine d’années d’une mission de prévention, renforcée par la vague de la Covid-19, l’entreprise est aujourd’hui plébiscitée comme un acteur de santé à part entière. Un investissement gagnant-gagnant pour les employeurs pour qui les dispositifs de santé et prévoyance représentent, au-delà d’un certain nombre d’avantages fiscaux, un levier d’engagement des salariés ainsi qu’un moyen efficace de réduire les accidents du travail, le turnover et l’absentéisme.
Dotée d’une forte dimension sociale, la santé est en passe de devenir le nouvel atout Responsabilité sociale des entreprises (RSE). Les salariés, et notamment les jeunes générations, souhaitent de plus en plus s’investir dans une entreprise socialement engagée. D’ailleurs, 55 % des sondés déclarent qu’ils choisiraient de travailler pour une entreprise socialement responsable même si le salaire proposé était plus bas que leurs autres propositions. Avant même de s’engager, les candidats s’identifient aux valeurs et à la vision de l’entreprise.
Aujourd’hui, les attentes des collaborateurs sont tournées vers la prévention santé et le bien-être au travail. Et nul doute que la révision « forcée » des régimes de santé et de prévoyance donne l’opportunité, aux entreprises de la Métallurgie, de repenser leur politique sociale globale afin de faire coïncider les dispositifs sociaux de l’entreprise avec les attentes de leurs collaborateurs.